Le gouvernement est satisfait de la mise en place des pôles de competitivité

Le premier bilan est officiellement positif. Le ministre délégé à l’industrie, François Loos, affirme sa satisfaction puisque, selon le gouvernement, «  un an après leur labellisation, les pôles sont pleinement opérationnels et les objectifs fixés sont largement atteints ».

Il est difficile de tirer des généralités d’observations diverses formulées par les acteurs du terrain : les 66 pôles de compétitivité ont des tailles et des vocations différentes. Sur les 66 pôles, 16 sont mondiaux ou à vocation mondiale. En moyenne, unpôle regroupe 15 organismes de recherche et 77 entreprises. Mais le plus petit pôle regroupe 7 entreprises, quand le plus grand en rassemble 470 !

Les chiffres divulgués par le gouvernement parmettent néanmoins d’établir un profil un peu plus fin des pôles de compétitivité, dont l’objet est de susciter des projets industriels innovants grâce au partenariat d’entreprises et de centre de recherche et de formation.

Les pôles sont financés à 75% par des fonds publics, avec un budjet moyen de 650.000 euros. Quant à leur rôle, il est à la fois interne (intermediation entre les membres dupôle) et externe (recherche de fiancement, de partenaires internationaux, appui au montage de projets, recherche de partenariats avec d’autres pôles…).

Source:  La Tribune le 06/09/06